Comment savoir si bébé mange assez ?

Comment savoir si bébé mange assez : tous nos conseils et réponses ici

Ça y est, vous voilà jeunes parents et, peu de temps finalement après la naissance de votre bébé, vous vous souciez déjà de savoir si votre enfant se nourrit suffisamment. Prend-il assez de poids ? Comment être sûrs que les tétées le rassasient comme il le faut ? Mon lait maternel est-il vraiment adapté à une prise de poids correcte ? Ah, ces sempiternelles questions qui reviennent à chaque nouvelle naissance !

Une chose est sûre, que vous ayez décidé de pratiquer l’allaitement ou de donner le biberon, sachez que vous n’êtes qu’au début de toutes ces questions liées à l’alimentation des bébés. Car après le lait, viendra la diversification alimentaire avec l’introduction des aliments solides.

une jeune maman qui enlace son bébé sur son lit

Vous vous poserez alors encore ce type d’interrogations. Nous dirions même que c’est le souci numéro un de tous les papas et mamans, que leurs enfants aient 2 jours, 6 mois ou 5 ans ! Nous sommes tous très attentifs à la quantité que nos chères têtes blondes peuvent téter et nous nous faisons rapidement un sang d’encre si bébé ne se nourrit que peu.

Nous allons donc essayer de récapituler, à travers cet article, les diverses réponses qui pourront vous aider à être plus sereins vis-à-vis de l’alimentation de votre petit bout et à relativiser.

Car vous vous rendrez vite compte que, comme pour tous les sujets liés à la petite enfance, comment savoir si bébé mange assez n’est qu’une question de bon sens, d’observation et de prise d’informations à droite à gauche pour être bien préparés le moment venu.

Durant l’allaitement, comment être sûr que mon enfant se nourrit en quantité suffisante ?

Ce n’est un secret pour personne, la mise en place de l’allaitement aux seins n’est pas forcément chose aisée. Il faudra faire preuve de patience et construire au fil des premiers jours ce lien si particulier entre le nourrisson et sa maman.

une jeune maman assise dans une chaise qui allaite son bébé et qui se demande "Comment savoir si bébé mange assez ?"

Une chose est sûre, tous les bébés ont un réflexe de succion inné. Dès qu’ils naissent, et ce durant les deux premières heures de vie, ce réflexe sera à son maximum : chaque nouveau-né va vouloir démarrer sa première tétée.

Nombreuses sont les mamans qui racontent être absolument étonnées de voir ces tout petits êtres, à peine venus au monde, arriver à se hisser par eux-mêmes jusqu’à leurs seins pour téter.

Ce qu’il vous faudra faire, en tant que papa et maman, c’est de profiter de votre séjour à la maternité pour demander de l’aide à l’allaitement au personnel soignant, les sages-femmes ou conseillers en lactation sont là pour ça, pour que les tétées et votre production de lait se mettent tout doucement chacun prenne son rythme, bébé, maman et papa.

Car oui, les papas ont également un rôle à jouer, celui de veiller au calme dans la chambre (ou lorsque vous serez revenus à la maison), de participer à toutes les tâches annexes comme le changer lorsqu’il a uriné ou fait des selles, lui donner le bain, s’occuper des aînés, pendant que les mamans pourront un peu se reposer.

Puis, si papa veut également faire manger son bébé, vous pourrez tirer votre lait grâce à des tire-laits type Medela, Philips ou autres. Ceux-ci sont remboursés par la CPAM et pourront véritablement soulager votre organisation quotidienne.

Les idées reçues

Lorsque l’on donne le sein, il est plus difficile d’évaluer si l’allaitement est bien dirigé dans le sens où l’on n’a aucune indication sur la quantité de lait avalée par bébé. De plus, durant les premières semaines, vous risquez d’allaiter de façon un peu anarchique, le temps justement que tout se mette en place :

  • ● Votre nouveau-né vous réclame le sein toutes les deux heures et vous trouvez ça trop fréquent ? Vous vous dites logiquement que votre production de lait ne doit pas être suffisamment nourrissante pour qu’il vous sollicite autant… Et bien sachez que vous vous trompez. Le lait maternel est ainsi bien plus digeste que le lait en poudre, celui-ci est donc digéré en à peine deux petites heures.

Il est donc tout à fait normal que mini-vous vous sollicite encore. Gardez aussi en tête que vous devrez, de toute manière, nourrir votre nourrisson à la demande, en tout cas les premières semaines, car chaque enfant est différent et c’est vous qui devrez subvenir à ses besoins alimentaires.

● Ne vous affolez pas non plus de voir que votre bébé a perdu du poids depuis sa naissance : tous les bébés, peu importe la façon dont ils sont nourris (sein ou lait en poudre), perdent environ dix pour cent de leur poids initial, cette perte de poids n’est donc pas une mesure fiable pour savoir si bébé tète assez.

Les principaux indices d’une alimentation au sein réussie

Voici quelques indices qui peuvent vous conforter dans l’idée que votre enfant mange à sa faim :

● En moyenne, petit loup tète entre 6 et 12 fois par jour les premiers mois au moins, afin de bien grandir et se développer.

● Au niveau de la position au sein, le nouveau-né ne doit pas seulement happer le mamelon de la maman mais également une très grande partie de l’aréole. Bouche grande ouverte, celui-ci doit avoir le menton posé contre le sein et la tête inclinée vers l’arrière.

● Lors d’une tétée, vous constatez que votre bout de chou déglutit de manière audible et visible (mouvements des tempes, des oreilles). Il vous paraît concentré, son rythme est ample et régulier et les sessions de succions sont entrecoupées de petites pauses (mais l’enfant ne lâche pas le sein).

On dit alors qu’il tète de manière efficace et l’on appelle ces tétées « les succions nutritives ». Pour votre information, c’est lorsque les bébés se rapprochent de la fin de leur tétée que le débit se ralentit et que ceux-ci ne font alors plus que du « tétouillage », s’ensuivent souvent des phases de sommeil ou de grand calme et ce sont eux qui lâcheront votre poitrine par eux-mêmes.

● Au niveau des urines : il est coutume de dire qu’au bout de 3 ou 4 jours, une fois la montée de lait bien installée, vous devrez changer entre 5 et 6 couches lourdes toutes les 24 h. Celles-ci doivent être inodores et pâles. Quant aux selles, une fois le méconium éliminé (si vous ne savez pas de quoi il s’agit, nous vous conseillons de taper ceci dans Google), elles devraient être molles, granuleuses et de couleur jaunâtre, et au minimum au nombre de trois par jour les 4 premières semaines (elles seront ensuite moins fréquentes et il faudra vous fier aux urines qui, elles, ne diminueront pas).

● Enfin, au niveau de la poitrine des mamans, une fois la tétée achevée, les seins ne doivent plus être durs, ceux-ci doivent être vides, le mamelon plutôt allongé.

Les signes d’un mauvais allaitement qui doivent alerter les parents

Bien évidemment, il est compliqué de se baser sur les pleurs d’un bébé car, étant leur seul moyen de s’exprimer, ils peuvent signifier énormément de choses. Cela peut être le besoin en lait bien sûr, mais également l’envie d’un câlin ou de dormir, une façon pour eux d’évacuer un trop plein d’énergie en fin de journée… Mieux vaut donc s’appuyer sur des éléments plus « palpables » tels que ceux listés
ci-dessous :

une jeune maman qui allaite son bébé Areu bb

● De manière générale, si l’un des éléments cités dans notre précédent paragraphe est absent, cela peut être le signe que votre enfant ne mange pas assez.

● Aussi, au cours de ses six premiers mois de vie, un nourrisson prend chaque semaine entre 100 et 200 grammes. Si mini-vous n’a pas pris de poids au bout de sa première semaine, cela doit effectivement vous pousser à demander conseil à un professionnel quant à votre production de lait.

● Si les mises aux seins sont rares (moins de 5 par jour) ou que votre bébé change soudainement de rythme journalier (par exemple il dort presque tout le temps) alors que tout paraissait être régulé depuis quelque temps, mieux vaut contacter un spécialiste de la lactation.

● Lors d’une tétée, un bébé que l’on n’entend pas (ou très peu) déglutir est un petit qui ne réussit sans doute pas son allaitement. Pas de panique pour autant, retirez-le doucement de votre poitrine et tentez à nouveau de l’allaiter.

● Au niveau des urines, si ses couches sont peu mouillées, que vous ne devez lui changer que 4 ou 5 fois par jour (ou moins), que la fréquence des selles est en deçà de 3 journalières, voire aucune, c’est que mini-vous ne tète sans doute pas efficacement.

● Enfin, l’allaitement ne doit pas être douloureux. Seuls les mamelons de la maman peuvent être un peu sensibles les premiers jours, mais cela ne doit pas durer. Toute douleur aux seins doit obligatoirement amener à une consultation médicale, il en va de votre santé et de l’alimentation correctement suivie de votre enfant. Dans tous les cas, nous vous conseillons de faire un point au bout de quinze jours

Comment surveiller l’alimentation des bébés nourris au biberon ?

lait dans un biberon gradué posé sue une table à langer

Toutes les mamans ne font pas le choix d’allaiter, il est donc tout aussi important de s’assurer que bébé prend suffisamment de lait lorsqu’il est nourri à l’aide d’un bibi et au lait artificiel.
Il est, dans ce cas, en général plus simple d’assurer le suivi de la quantité de lait ingurgitée car les biberons sont tous gradués.

De plus, les sages-femmes à la maternité vous auront sans doute recommandé de bien noter les heures et volume pris par l’enfant, de manière à bien pouvoir comparer le volume global avec les recommandations journalières.

Les signes d’une bonne alimentation seront, toutefois, sensiblement les mêmes que pour les bébés allaités à la différence que le rot en fin de prise du biberon sera un bon indice de satiété chez votre petit bout.

Jusqu’aux 6 kg de l’enfant, les pères et mères pourront également mettre en pratique ce que l’on appelle « la règle d’Appert », afin de les aider à calculer la quantité de lait journalière à donner à leur bébé. Cette règle se calcule en divisant le poids de l’enfant en gramme par dix, puis en y ajoutant 250. Le nombre ainsi obtenu correspond à la ration de lait par jour que votre mini-vous sera censé prendre (en ml journalier). En fonction de son âge, il suffira ensuite de la diviser par le nombre de bibis que petit bout d’chou prend.

Pour votre parfaite information, voici, en moyenne, le nombre de bibis qu’un nouveau-né devrait prendre au fil des mois :

  • le premier mois : 6 à 8 bibis
  • le deuxième mois : 6 à 7 bibis
  • le troisième mois : 5 bibis
  • les quatrièmes et cinquièmes mois : 4 bibis

Par exemple, si mon enfant d’un mois pèse 5000 grammes (5 kg) :
5000 / 10 + 250 = 750 ml de lait / jour
Celui-ci devrait donc prendre environ 750 ml de lait quotidien, réparti en 6 à 7 biberons.
Cette règle peut donc être très utile aux jeunes parents qui veulent bien se repérer et se rassurer sur les prises de lait.

Quid de la diversification alimentaire ?

une jeune maman qui donne à manger à son bébé à la cuillère qui est assis dans sa chaise haute

Lorsque vous passerez à la diversification alimentaire aux alentours des 5 mois de votre tout petit, vous vous poserez également toutes ces questions. Cela sera sans doute peut-être même plus compliqué car votre enfant refusera à coup sûr certains aliments, trop nouveaux ou trop goûtus pour son palais encore sensible.

Et vous aurez alors l’impression qu’il n’a pas mangé comme il le souhaitait.
Une chose est sûre, avant de savoir si bébé mange assez, voici les signes que vous pourrez passer à l’introduction d’aliments complémentaires au lait maternel ou artificiel (entre 4 et 6 mois, pas avant) :

  • Votre bébé est capable de tenir assis, il parvient même à se pencher en avant.
  • Il réclame de plus en plus de tétées aux seins ou au bibi, preuve qu’il n’est pas rassasié.
  • Il montre un intérêt tout particulier envers les aliments lorsque vous mangez, il porte des objets à sa bouche, tente de les mâcher.
  • Il est capable de faire « non » avec sa tête, sait repousser les objets (et donc peut être en mesure de repousser une cuillerée de purée s’il n’a plus faim).


Comme nous vous le rappelions ci-dessus, lors des repas, il ne faudra pas vous inquiéter d’un refus de manger, cela peut prendre énormément de temps avant qu’un nourrisson accepte un nouvel aliment (parfois jusqu’à 20 fois).

Gardez simplement en tête que, comme pour vous, son appétit est variable : il pourra dévorer sa purée un jour, puis ne manger que deux cuillères le lendemain.
Mis à part s’ils sont malades, les bébés savent s’écouter et ne se laisseront pas mourir de faim.

Ceux-ci peuvent être, par exemple, trop fatigués au moment du repas (ils préféreront alors boire un bibi de lait puis dormir), mais prendront par contre un goûter plus conséquent ensuite. Si vous voyez que mini-vous est plutôt intéressé par son assiette et sa cuillère, même si cela prend du temps, c’est qu’il a faim. Si, à contrario, il refuse d’ouvrir la bouche, détourne le regard et sa tête, pleure même, c’est qu’il en a assez.

Quoi qu’il en soit, si vous avez le moindre doute sur la bonne conduite de son alimentation, n’hésitez pas à contacter votre pédiatre ou médecin traitant qui saura, à coups sûrs, vous rassurer.

Le cas particulier de l’alimentation autonome

un bébé assis dans sa chaise haute qui mange des fruits coupés en petits morceaux

Vous êtes de plus en plus nombreux à expérimenter la diversification alimentaire menée par l’enfant, que l’on appelle plus vulgairement l’alimentation autonome. Cette méthode consiste à introduire les aliments en petits morceaux et non pas en purée puis de laisser bébé se nourrir seul, grâce à ses mains, sans l’aider d’une cuillère. Celui-ci peut ainsi mieux découvrir les odeurs, couleurs et textures de chaque aliment, prendre plaisir à manger la même chose que le reste de la famille, développer sa coordination et motricité fine et respecter plus naturellement sa satiété.

Cette nouvelle méthode peut entraîner tout de même quelques inquiétudes chez les papas et mamans, car le bébé jouera sans doute plus avec la nourriture qu’il ne la mangera, en tout cas au début. Le lait restera donc l’aliment principal, puis, petit à petit, vous constaterez que votre petit bout mangera de mieux en mieux.

En conclusion, faites confiance à votre enfant !

Comme vous avez pu le lire précédemment, nombreuses sont les petites règles à connaître vis-à-vis de l’alimentation des enfants, que cela soit durant l’allaitement (artificiel ou aux seins), ou durant l’introduction des aliments solides.

Gardez en tête que vos petites têtes blondes ne se laisseront jamais mourir de faim, celles-ci pourront avoir moins d’appétit en cas de fatigue, de maladie ou de grosses chaleurs par exemple, mais il n’y a pas de raison qu’un enfant cesse de manger du jour au lendemain.

Aussi, nous vous l’avons répété plusieurs fois, mieux vaut demander conseil à tous les professionnels que vous pourrez rencontrer : sages-femmes, pédiatres, médecins traitants, ils sont là pour vous aiguiller et vous aider dans vos choix et façons de faire.

Si vous aussi vous avez des anecdotes ou astuces à nous raconter sur le sujet, n’hésitez pas à les partager avec nous en commentaire de cet article, tous les parents ici présents seront très certainement intéressés !

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