Mon bébé refuse de téter : Que faire ?

Un bébé qui refuse le sein ou le biberon peut être la source de beaucoup de questionnements. En pleine croissance, c’est vraiment le moment de sa vie où il a le plus besoin de s’alimenter. L’allaitement étant aussi un moyen naturel de préserver sa progéniture des infections, le temps qu’elle construise son système immunitaire.

Mais rassurez-vous, le refus de s’alimenter est fréquent chez les bébés et chaque problème peut trouver une solution. Dans cet article, nous nous pencherons sur les raisons principales qui peuvent interrompre la tétée. Nous verrons aussi, dans un second temps, les moyens existants pour traverser cette étape de la meilleure manière possible. Si vous rencontrez, en ce moment, ce type de blocage, les lignes qui suivent devraient particulièrement vous intéresser !

Le refus de téter ou « grève de la tétée »

Le refus de téter arrive très brutalement, à tel point que le bébé vit mal le changement de ses habitudes… ce qui se répercute forcément sur vous. Outre un sentiment d’incompréhension, vous pouvez être parcouru d’un sentiment de rejet, exacerbé par le fait de ne pas savoir ce qu’il se passe. Donc ne culpabilisez pas si vous vous sentez triste ou désemparé, car c’est tout à fait légitime.

Le refus de téter peut se manifester en cas d’insuffisance de lactation, c’est-à-dire, lorsque le bébé ne trouve pas assez de lait dans votre poitrine pour se nourrir. Des changements hormonaux peuvent aussi impacter l’allaitement, comme un retour de couches ou le fait de retomber enceinte pendant la période où vous donnez le sein à votre bébé. Les raisons à cela sont multiples, mais une des plus communes est que les changements hormonaux ont tendance à changer le goût de votre lait, ce qui peut provoquer un rejet de la part du nourrisson.

D’ailleurs, celui-ci peut se mettre à l’arrêt s’il rencontre des problèmes de santé, comme un nez bouché ou un mal de gorge. Cela peut être un moyen de donner l’alerte, si son comportement ne change pas d’habitude et s’il n’affiche pas de symptômes. Enfin, le fait de connaître une naissance perturbée peut créer des problèmes de gène alimentaire chez le nourrisson. Les facteurs en question sont nombreux. Ils peuvent découler d’une séparation importante avec la maman ou d’une première tétée, appelée « tétée de bienvenue », qui lui a été imposée et a associée l’idée de se nourrir avec une expérience négative.

N’oubliez pas que le bébé est très réceptif aux émotions qui l’entourent donc si un événement important tel qu’un décès ou un déménagement se produit, cela peut aussi le perturber dans ses habitudes alimentaires.

Bébé refuse le biberon

Le sevrage progressif d’un bébé

Le refus de téter lié au sevrage, est totalement différent, car il se fait de manière progressive. De semaine en semaine, votre bébé va réduire la durée des tétées. En d’autres termes, ce ne sera pas un événement qui arrivera du jour au lendemain.

Un sevrage est généralement mis en place à l’initiative de la mère, mais les bébés peuvent aussi se sevrer par eux-mêmes vers l’âge de 24 mois. L’avantage, c’est que vous n’aurez pas le choc ressenti lorsque les choses arrivent de manière subite. Même chose pour le bébé qui vivra mieux la situation. Cette étape étant naturelle et graduelle, il va s’arrêter de téter petit à petit en gardant un comportement quasi similaire.

Vous pouvez, par exemple, enlever une tétée par jour et, si tout évolue bien, réitérer l’expérience. Il est cependant déconseillé de sevrer votre enfant si celui-ci est souffrant, car il aura besoin du réconfort et du rituel rassurant que représente la tétée. Procéder, avant tout, par ordre de priorité en coupant les tétées du matin et du soir, en fin de sevrage, car ce sont celles que les enfants préfèrent. Prévoyez en règle générale quatre semaines, pour un sevrage de votre bébé en douceur.

Revenir à un allaitement normal

La première étape pour revenir à un allaitement normal, c’est de chercher précisément la cause du refus de téter pour résoudre la situation. Par exemple, si vous avez introduit une nouvelle habitude pendant la tétée, il faudra la stopper pour qu’un changement positif puisse survenir. 
Vous pouvez, notamment, relancer votre lactation en tirant votre lait.

Certains dispositifs, tels que le D.A.L, vous permettront de nourrir votre bébé avec du lait que vous aurez au préalable tiré, sans qu’il y ait de risque qu’il confonde le sein et la tétine. Ceci sera en partie réalisé, grâce à un petit tuyau que vous disposerez sur votre mamelon.

Essayez de vous détendre au maximum, même si s’occuper d’un bébé peut-être stressant surtout s’ils rencontrent des problèmes d’alimentation. Ce point est essentiel, car le bébé à tendance ressentir votre stress et vos angoisses, ce qui peut créer une situation de blocage.

Même au niveau physiologique, l’anxiété aura pour effet de diminuer, voire de stopper le réflexe d’éjection du lait maternel. Trouvez, par exemple, un fond musical relaxant ou rendez-vous dans la pièce de votre logement que vous préférez, afin d’être dans les meilleures conditions pour nourrir votre bébé.

N’oubliez pas non plus que certains enfants préfèrent le biberon à la tétée. Vous pourrez donc, soit tirer votre lait, soit utiliser du lait infantile pour le nourrir par cette voie-là. 
Dans les cas de maladie du bébé, il faudra le soigner et attendre un peu pour reprendre les tétées telles qu’il les prenait avant. Des solutions alternatives existent, alors essayez de ne pas vous mettre la pression lorsque les choses ne se passent pas comme prévu.

Bébé allaitement avec maman

Le refus du biberon

Le refus du biberon se présente surtout quand l’enfant est malade, qu’il est en sevrage de la tétée ou atteint les 18 mois. Ne rentrez pas dans un rapport de force en essayant de contraindre le bébé, car cela créera de la résistance qui ne fera qu’aggraver le problème. L’appétit des bébés, comme celui des adultes, changent d’un jour à l’autre et il faudra accepter que le nourrir ne peut pas être quelque chose de linéaire.

Munissez-vous de patience afin d’aborder la transition en douceur et continuer à proposer gentiment le biberon, malgré les réticences de votre progéniture. Le moment du réveil, où la satiété est moindre, peut être propice au repas du bébé et aider à “relancer la machine”. Faites aussi en sorte qu’une autre personne que vous se charge de donner le biberon. De cette manière, le sein ne sera pas à proximité du bébé, et ne divertira pas son attention.

En cas d’inquiétude, vous pouvez toujours vérifier la courbe de croissance du petit. Si elle est ascendante et que vous n’observez pas de rupture, alors il n’y a pas de souci à se faire.
Rappelez-vous également que le refus du biberon peut avoir lieu lorsque le bébé est malade. Une fois soigné, recommencez à lui donner son lait progressivement et les choses devraient reprendre leur cours comme à l’accoutumée.

Le refus de téter peut-être une épreuve compliquée, à la fois pour le bébé et pour la maman. Mais comme nous l’avons vu dans cet article, il est primordial que vous ne dramatisiez pas face à un refus, car la plupart des enfants passent par là. La qualité de votre relation avec votre bébé est donc rarement à remettre en cause lorsque cela se produit.

Faites de votre mieux pour parvenir à la racine du problème, afin de le résoudre, et consulter des professionnels si vous sentez que les choses s’aggravent. Profitez de cet intervalle pour renforcer les liens avec votre progéniture, en gardant autant que possible un esprit de patience et de bienveillance. Le fait d’être dans de bonnes dispositions ne pourra qu’améliorer l’alimentation de votre bébé.

N’hésitez pas à nous partager votre expérience et vos conseils dans l’espace commentaire, si vous avez eu affaire à une situation similaire. Cela pourra sûrement aider les parents confrontés, en ce moment même, à une phase de refus de téter !

Bébé avec biberon

Mon bébé refuse de téter : Qu’avez-vous fait ?

Vous avez eu ce souci auparavant ? Dites-nous en commentaire comment avez-vous résolu ce problème que beaucoup de mamans galère pour trouver une solution.

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