Les 5 maladies infantiles les plus courantes

Les maladies infantiles sont des affections qui mettent à mal la santé des enfants. Le degré de gravité de chacune de ces maladies varie selon le virus l’ayant causé. Par ailleurs, vu la complexité et la diversité des maladies infantiles, il est important en tant que parents de pouvoir les prévenir et les reconnaître. A cet effet, nous avons sélectionné pour vous les maladies infantiles les plus courantes, auxquelles vous devez faire attention. Retrouvez-les dans cet article ainsi que tout ce qu’il y a à savoir sur chacune d’elles.

1. L’otite

L’otite est une inflammation (infection) de l’oreille. Elle fait partie des maladies les plus fréquentes chez les enfants âgés de 6 mois à 3 ans. La plupart du temps, les otites ne sont pas très graves. Toutefois, même si elles ne se transmettent pas par contagion, la maladie virale ayant provoqué l’infection peut être contagieuse. A cet effet, les otites se manifestent souvent pendant un rhume et sont provoquées par des virus.

Quelles sont les causes possibles d’une otite ?

Les bactéries ou microbes et les virus sont à l’origine des otites. En fait, l’oreille moyenne est reliée à l’arrière du nez par la trompe d’Eustache. Ainsi, lorsque cette dernière est enflée à cause d’un rhume, les microbes remontent facilement de l’arrière du nez jusqu’à la trompe d’Eustache. Et c’est ce qui est à l’origine d’une otite.

Qui sont les plus enclins à avoir une otite ? Les enfants ayant des trompes d’Eustache plus courtes, de moins de 5 ans sont susceptibles d’avoir des otites. En outre, les enfants exposés à la fumée de la cigarette et qui ont des allergies peuvent aussi avoir une otite (la fumée peut être irritante pour les trompes d’Eustache). De plus, les enfants qui n’ont pas correctement été allaités, ou les bébés nourris au biberon (surtout si le lait leur est donné en position couchée), peuvent également avoir une otite. Essayez de bien veiller à l’état de santé et au bien-être de vos enfants afin de les protéger au mieux.

Quels sont les symptômes de l’otite ?

Si votre enfant est déjà grand, il se plaindra souvent de mal à l’oreille s’il est atteint d’une otite. Par contre, un enfant plus jeune ne pourra forcément pas bien exprimer ce qu’il ressent, mais vous pouvez le détecter :

  • si votre enfant a une fièvre inexpliquée ;
  • s’il est irritable et se tire constamment les oreilles ;
  • s’il a du mal à dormir ;
  • s’il entend difficilement les sons légers et discrets.

Parfois même, un enfant atteint d’otite peut avoir du liquide qui s’écoule de ses oreilles. Pour être sûr de ce que votre enfant est réellement atteint d’une otite, vous devez le faire consulter lorsqu’ils présentent les signes précédents. Le médecin pourra donc faire le diagnostic approprié.

Comment traiter une otite ?

Si votre enfant a une otite mais qu’il ne ressent ni douleurs, ni malaises, ni forte fièvre, le médecin con vous conseillera certainement de patienter 24 à 48 heures. De cette façon, vous verrez si l’otite disparaitra de lui-même. Si ce n’est pas le cas, le médecin prescrira le traitement approprié.

Par ailleurs, un nourrisson (6 mois à 2 ans) atteint d’otite moyenne prend généralement pendant 10 jours un antibiotique. Les enfants de plus de deux ans quant à eux prennent l’antibiotique durant 5 jours. Surtout, évitez l’automédication. Tous les médicaments à administrer à l’enfant doit être acheté sur ordonnance.

2. La varicelle

La varicelle est une maladie infantile très virale et très de ce fait très contagieux. Elle touche fréquemment les bébés et les jeunes enfants, entre 3 mois et 10 ans. Mais bien qu’elle soit bénigne, la varicelle reste très désagréable et difficile à supporter aussi bien pour les enfants que pour les parents.

Quelle est la cause de la varicelle ?

En effet, la varicelle est une infection causée par le VZV : le virus varicelle- zona (virus herpès). C’est justement ce vireuse qui rend cette infection aussi contagieuse. Ainsi, 24 à 48 heures avant la manifestation effective de la maladie, elle est déjà contagieuse. Et ce jusqu’à environ une semaine après l’apparition des papules. Généralement, elle se manifeste par une éruption cutanée (vésicules ou papules) accompagnée de démangeaisons immodérées.

Quelles sont les symptômes de la varicelle ?

Entre le moment où l’organisme de l’enfant est affecté par le virus et l’apparition des premiers symptômes (l’incubation), la varicelle est silencieuse. Et cela dure près d’une à deux semaines. Les premiers symptômes sont donc discrets et se manifestent par un changement moyen inhabituel de l’état général. Ce changement se traduit notamment par des maux de tête, une fièvre à 38°C,… Ensuite survient sur la peau une poussée généralisée de vésicules (éruption) : caractéristiques même de la varicelle.

Les premières éruptions apparaissent à la racine des cheveux et sur le Thorax. C’est après cela que les éruptions commencent à s’étendre progressivement sur l’ensemble du corps, causant ainsi de très fortes démangeaisons. Les éruptions évoluent de petites taches rouges à papules (certaines papules se transforment en vésicules remplies du virus). Au bout d’1 à 2 jours après son apparition, la vésicule sèche pour laisser place à une croute. Cette dernière finit par tomber au bout de 7 jours laissant apparaître une cicatrice (s’atténuant en quelques mois). C’est cette cicatrice qui atteste de la disparition de l’éruption.

La varicelle évolue donc de petites taches rouges à papules, puis à vésicules et à croutes pour finir. Lorsqu’un enfant souffre de cette infection, vous retrouverez sur sa peau, ces différents âges de boutons.

Comment traite-t-on la varicelle ?

Un enfant qui vit en communauté, à l’école ou en crèche et qui présente les premiers symptômes de la varicelle doit être mis à part. Il doit en effet être isolé jusqu’à ce qu’ils guérissent totalement afin de ne pas contaminer les autres enfants. Par ailleurs, l’objectif du traitement contre la varicelle est de soulager l’enfant des démangeaisons et surtout éviter au maximum les démangeaisons. Il est important de respecter les mesures hygiéniques. Il faut de ce fait effectuer un nettoyage des ongles ainsi qu’un nettoyage antiseptique des boutons de façon régulière.

Pour les autres symptômes (fièvre, démangeaisons), il est toujours mieux de consulter un médecin pour un traitement adapté. Il est également possible de prévenir la varicelle par des vaccins de prévention. Rappelez-vous qu’il est toujours mieux de prévenir les maladies infantiles par un vaccin si cela est possible. L’enfant s’en trouve mieux protégé.

une femme en blouse blanche portant un masque porte des gants de chirurgie. Elle tient le bras d'une jeune fille et une seringue pour lui faire un piqure.
La vaccination d’un enfant lui évitera d’éventuelles complications

3. Les oreillons

Les oreillons contrairement à l’otite, sont une inflammation de glandes salivaires (ne vous fiez pas immédiatement au nom de cette maladie). Les oreillons sont en réalité une maladie infantile très courante. Ils se manifestent généralement chez les enfants entre 5 ans et 10 ans.

Quelle est la cause des oreillons ?

Les oreillons sont une infection virale des glandes parotides (glandes utilisées pour produire la salive) provoquant des douleurs aux oreilles. Ils sont provoqués par un virus qui se transmet par voie aérienne. Ainsi, lorsque le virus entre dans l’organisme de l’enfant, une ou les deux glandes parotides sont touchées par une inflammation et se gonflent.

En outre, les oreillons sont très contagieux. Ils peuvent dont se transmettent facilement d’un enfant à un autre, au travers des voies supérieures aériennes. Notamment lors de mouchages, d’éternuements ou de toux. Ils peuvent aussi se transmettre également de manière plus directe lors de contacts avec des enfants infectés.

Quels sont les symptômes des oreillons ?

Enfant en bonne santé vs enfant avec les grandes parotides enflammées

Les oreillons attaquent les enfants surtout pendant la période marquant la fin de l’hiver et le début du printemps. Dans ce cas, la phase d’incubation du virus responsable des oreillons peut durer entre deux à trois jours. Ainsi, un enfant qui souffre d’oreillons sentira un malaise général. Ce malaise va se traduire notamment par des nausées, des maux de tête et de la fièvre.

Habituellement, après quelques jours, une des glandes parotides va gonfler. Deux jours après, la seconde glande parotide gonflera également. Dans les deux à trois jours qui suivront, le gonflement augmentera de plus bel, et ce progressivement jusqu’à toucher l’apex. Mais au bout d’une semaine, les gonflements et la douleur vont s’estomper totalement et disparaître.

Quelles sont les traitements à suivre en cas d’oreillons ?

Le but d’un traitement comme pour n’importe quelle maladie virale est de réduire les symptômes. Pour traiter la fièvre, il est recommandé d’utiliser des antipyrétiques et des analgésiques.

Toutefois, dans le cas où les oreillons seraient plus aigus, il est possible que l’enfant ait des difficultés à manger. Dans cette phase d’oreillons, les professionnels recommandent d’utiliser des produits alimentaires de petite taille, semi-liquide ou liquide. Mais il est essentiel d’éviter les agrumes et les aliments acides, afin de ne pas augmenter l’inflammation de la parotide. En outre, une paille facilitera l’ingestion des liquides. Par ailleurs, un traitement préventif se traduisant par une vaccination peut être fait préalablement. Ne l’oubliez pas !

4. La rougeole

La rougeole fait également partie des maladies infantiles courantes et très contagieuses. C’est une fièvre éruptive qui touche pratiquement tous les enfants à travers le monde entier. Dans les pays occidentaux, ses complications sont rares. Mais dans le tiers-monde, ses complications sont fréquentes, sévères et sont à l’origine d’un taux de mortalité élevé chez les enfants.

Quelles sont les causes de la rougeole ?

Le virus responsable de la rougeole est appelé paramyxovirus. Ainsi, dans les pays tempérés, la rougeole frappe telle une épidémie, aussi bien en hiver qu’au printemps. Le plus souvent, elle ne touche pas les enfants de moins de 6 mois. Par principe ? Bien sûr que non voyons ! En réalité, les anticorps de la mère assurent toujours la protection des enfants de moins de six mois. Et surtout si la mère avait elle-même souffert de rougeole, ou a été vaccinée.

Alors, la rougeole est très contagieuse comme nous l’avions précédemment souligné. Il suffit donc qu’un sujet infecté propulse des gouttelettes de salive pour qu’une personne saine soit contaminée. Par ailleurs, un sujet infecté par la rougeole est contagieux jusqu’à 4 jours avant l’éruption. Dès que l’éruption débute, le virus disparaît totalement du sang au bout de quatre jours également.

Quels sont les symptômes de la rougeole ?

La rougeole survient le plus souvent chez l’enfant à l’âge préscolaire. Après la contagion, l’incubation s’étend sur 10 à 12 jours. En 3 jours, elle s’étend jusqu’aux mains et aux pieds de façons progressive. La rougeole se manifeste donc par : une fièvre élevée, une conjonctivite, un écoulement nasal, des yeux bouffis, larmoyants et rouges. Mais aussi par un œdème des paupières et une toux sèche. Mais les symptômes les plus révélateurs de la maladie sont ceux-ci :

  • le signe de Köplik : ce sont de petites taches blanches. Elles sont aussi grosses qu’une tête d’épingle et se retrouvent à la face interne des joues sur la muqueuse rouge. C’est ce signe qui permet l’établissement du diagnostic ;
  • l’éruption de rougeole : ce sont des taches rouges qui se produisent sur la peau. Elles sont plus ou moins grosses de quelques millimètres de diamètre et s’étendent sur la peau, en laissant entre elles des écarts de peau saine. L’éruption commence à apparaître derrière les oreilles sur le visage avant de s’étendre progressivement sur le reste de la peau.
une personne en blouse bleue, porte un nourrisson nu dans ses bras. le nourrisson a le corps rempli de boutons rouges de la rougeole.
Rougeole sur un nourrisson

Pendant la phase d’apparition de l’éruption, la fièvre demeure intense et la toux aussi persiste. Vous comprendrez donc pourquoi cette maladie fatigue énormément l’enfant qui en souffre.

Lorsque la rougeole devient trop compliquée, les symptômes peuvent s’accompagner de diarrhée, d’otites, de rougeole pulmonaire maligne (très grave) et même de bronchites.

Quels sont les traitements de la rougeole ?

Il existe deux types de traitements contre ce mal. Il s’agit du traitement préventif et du traitement curatif.

Le traitement préventif

Le traitement préventif suppose évidemment de faire vacciner votre enfant le plus tôt contre la rougeole. Il s’agit donc du “vaccin contre la rougeole⁴ (ROR : Rougeole-Oreillons-Rubéole)“.

Le second traitement préventif repose sur la séroprévention par immunoglobulines humaines. Ce traitement est utilisé dans les 48 heures suivant la contamination.

Le traitement curatif

Il n’est pas recommandé d’hospitaliser un enfant atteint de rougeole, sauf en cas de graves complications, de raisons sociales ou de facteurs de risque). D’autre part, le repos, l’hydratation abondante et les antibiotiques sont essentiels pour aider l’enfant à aller mieux.

5. La coqueluche

La coqueluche est une maladie infantile qui fragilise et affecte grandement les nourrissons et les enfants en âge préscolaire. Elle est en effet une infection respiratoire extrêmement contagieuse.

Quelle est la cause de la coqueluche ?

La coqueluche, cette maladie d’origine bactérienne est provoquée par une bactérie contenant du dioxygène. C’est le Bordetella pertussis (bacille de Bordet et Gengou). Une fois dans l’organisme, elle se prolifère sur l’épithélium cilié respiratoire. C’est en effet la couche superficielle se trouvant au niveau des bronches, de la trachée et de la muqueuse. C’est donc à partie de là que la muqueuse diffuse plusieurs toxines responsables de la maladie.

Par ailleurs, la coqueluche se transmet par voie aérienne, par contact direct avec des sujets infectés. Toutefois, il est à noter qu’elle peut se transmettre parmi les enfants, dans les régions où les enfants ne sont pas vaccinés. Mais dans les régions où les enfants sont vaccinés, elle se transmet par d’adultes à enfants.

Quels sont les symptômes de la coqueluche ?

Généralement, la coqueluche se manifeste en trois phases : une phase d’incubationune phase paroxystique et une phase de convalescence.

La phase d’incubation est celle où les manifestations de la maladie ne sont pas encore très visibles. Cette phase sûre une à deux semaines et se traduit par la toux, une fièvre, les éternuements, la rhinite. Notez par ailleurs que la toux peut s’aggraver et s’accentuer la nuit, donnant l’impression d’étouffer.

La phase paroxystique varie entre deux et quatre semaines. Cette phase se traduit par des quintes de toux spontanées, accompagnées de reprises inspiratoires très difficiles. Et parfois suivies de vomissements. Cette toux persistante peut durer jusqu’à 7 jours. Chez un nourrisson, lors des quintés, peuvent survenir des accès de cyanose ou des apnées.

La dernière phase, celle de la convalescence peut durer des semaines. Les complications chez les jeunes enfants sont essentiellement les affections neurologiques (encéphalites, crises convulsives) ou les pneumonies. Chez le nourrisson par contre la coqueluche suivie de complications peut parfois être extrêmement grave (voire mortelle). Pourquoi ? Car elle est accompagnée de multi viscérale ou d’une défaillance respiratoire, insupportable chez un nourrisson (nous pouvons bien le comprendre).

Quels traitements pour la coqueluche ?

Le vaccin est indéniablement le premier traitement à effectuer pour protéger votre enfant de la coqueluche. Le vaccin est recommandé dès l’âge de 2 ans. Il s’agit d’un vaccin contre la coqueluche auquel sont associés les vaccins contre l’hépatite B, la diphtérie, l’Haemophilus B, le tétanos et la poliomyélite. Ce vaccin se fait en 3 injections (2 mois, 4 mois et 11 mois).

En ce qui concerne le traitement curatif lorsque l’enfant est atteint, il faut :

  • l’antibiothérapie ;
  • assurer la bonne nutrition et la bonne hydratation de l’enfant ;
  • isoler et surveiller l’enfant ;
  • favoriser une bonne ventilation pulmonaire ainsi que l’évacuation bronchique (la kinésithérapie respiratoire est conseillée à cet effet) ;
  • Veillez à un bon apport alimentaire (fractionné et suffisant, avec suppléments énergétiques si besoin).

Les maladies infantiles : en résumé

En résumé, l’otite, les oreillons, la rougeole, la varicelle et la coqueluche sont les maladies infantiles les plus fréquentes. Il serait donc opportun d’effectuer des traitements préventifs afin de protéger vos enfants contre ces maux. Et dans le cas où elles surviendraient, tâchez de consulter un médecin afin d’être sûr du diagnostic. Ce sont des maladies qui associées à certaines complications peuvent se révéler très graves pour un enfant. Veillez donc minutieusement au bien-être de vos enfants. Et n’oubliez pas, les vaccins sont essentiels!

Mais avez-vous déjà dû faire face à l’une de ces maladies ayant touchée votre enfant ? N’hésitez à nous répondre en commentaire.

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