Le sommeil de votre bébé vous préoccupe ?
Nous vous rassurons tout de suite, beaucoup d’entre nous ont connu cette phase particulièrement complexe. Et les nourrissons sont plus susceptibles d’avoir des difficultés à s’endormir à un moment ou un autre. Alors, déculpabilisez et surtout n’oubliez pas que ce n’est pas votre faute.
Nous allons essayer de comprendre pourquoi bébé dort peu dans cet article. Les causes fréquentes et quelques solutions compléteront la réponse à votre question du jour : pourquoi bébé ne dort-t-il que peu ?
La théorie sur le sommeil des bébés, gros dormeurs et petits dormeurs
Les enfants ne dorment pas tous de la même manière. La durée d’endormissement pour chaque bébé n’est pas non plus la même. A vrai dire, il n’y a pas de norme en ce qui concerne les réveils et les phases d’endormissement. Un enfant peut se réveiller tôt le matin, alors qu’il dort tard la nuit. Un autre peut dormir tôt le soir et ne se réveiller que tard le matin. Ensuite, il y a le bébé qui s’endort beaucoup à la crèche et très peu à la maison. Il peut même faire des crises de pleurs nocturnes. D’un autre côté, on a l’enfant qui reste éveillé à la crèche, et qui n’a plus de mal à s’endormir dès qu’il arrive à la maison.
Une théorie stipule que les bébés, les enfants, ne font pas tous les mêmes heures de sommeil. Les petits dormeurs dorment en moyenne 8 heures par jour, et les gros dormeurs atteignent les 14 heures de sommeil. Cette différence relève d’une question physiologique ; il s’agit d’un cycle de sommeil normal pour l’enfant. Même si la famille pense que ne dormir que peu pourrait nuire à la santé du nourrisson, il n’y a rien à s’inquiéter s’il ne démontre pas de symptômes inquiétants. En effet, tant que l’enfant est en bonne forme, tant qu’il ne manifeste pas la fatigue (les yeux lourds, les pleurs, les bâillements, les crises même quand il a bien mangé, etc.), on n’a pas à s’inquiéter s’il dort peu.
Savez-vous ce que dit d’autres la théorie sur le sommeil de vos petits amours ?
En moyenne, et de façon générale, un nourrisson dort entre 16 et 20 heures par jour. Et pour lui, il n’existe aucune différence entre le jour et la nuit. Pour que cela arrive, il faut attendre qu’il atteigne un mois.
Le sommeil de votre bébé comporte plusieurs cycles entrecoupés de périodes de réveil. Et sont plus courts que ceux d’un adulte. Ce qui veut dire que la transition entre le sommeil lent et le sommeil actif est une période fragile. Il y a donc plus de phases de réveil « critique ». Et si un stimulus se produit à ce moment, votre bébé se réveillera plus facilement.
Il faut également savoir que certains bébés ont besoin de plus de sommeil que d’autres. Le principal c’est qu’ils bénéficient d’un sommeil de qualité. En effet, avoir un sommeil réparateur aide au développement cérébral de celui-ci et régule également la production de certaines hormones.
Les théories sont là pour nous guider, mais il ne faut pas oublier que la réalité est une tout autre chose.
Vous souhaitez mieux comprendre le sommeil de votre enfant ?
Vous avez l’impression que votre petit bout n’aime pas beaucoup dormir. Ses nuits se prolongent en plusieurs phases d’éveil depuis plusieurs semaines. Même quand vous faites attention à votre alimentation la nuit, rien ne change. Il est toujours aussi sensible à la lumière, au moindre bruit et aux petits mouvements. Vous avez raison de vouloir consulter un expert ou un psychologue pour les tout-petits pour mieux comprendre ce qui pourrait causer ces nuits blanches. Avant d’aller chez le pédopsychiatre cependant, vous pouvez tenter de comprendre les comportements de votre bébé en y prêtant attention.
4 raisons qui peuvent expliquer que votre bébé dort peu
Vous avez envie de comprendre votre bébé ?
Malheureusement, nous n’avons aucune recette miracle pour envoyer vos bébés directement dans les bras de Morphée. Cependant, il se peut qu’un ou plusieurs facteurs empêchent votre enfant à bien dormir.
1 — Un mauvais rythme
Contrairement aux adultes, un bébé a besoin de rituels avant de se coucher.
« Le sommeil est régulé par l’horloge biologique. Chez le petit, elle est immature et continue de se mettre en place. Pour qu’un bébé dorme bien, il est primordial d’être fidèle à un réel rythme, pour les repas, les heures de lever et de coucher », conseille la pédopsychiatre Céline Martinot.
En effet, à leur âge ils ont encore du mal à faire la différence entre les heures de sieste et l’heure du coucher. C’est pourquoi nous vous conseillons d’adopter certaines petites choses pour l’y aider comme :
– parlez normalement la journée, mais plus doucement la nuit
– veillez à ne pas baisser la luminosité de sa chambre lors des siestes
– soyez attentif aux signes de fatigue de votre enfant (bâillement, frottement des yeux…)
2 — Bébé ne sait pas s’endormir tout seul
Il est bon d’adopter les bons réflexes dès le début afin d’éviter que cela ne devienne de mauvaises habitudes. Effectivement, un bébé qui a l’habitude de s’endormir dans les bras de ses parents ne saura pas se rendormir tout seul.
Pour l’aider à trouver le sommeil sans votre aide, couchez-le dès les premiers signes de fatigue. Cela va lui permettre de comprendre que son lit est l’endroit où il dort. Vous pouvez lui proposer un doudou qui lui servira de repère, mais aussi de réconfort.
3 — Les parents sont souvent trop anxieux
Vous ne le savez peut-être pas, mais les bébés ressentent toutes les émotions de leur parent. Ce sont de véritables éponges à cet âge. Il est donc très facile de lui transmettre votre stress ou vos angoisses.
Lorsque votre enfant pleure ou gémit dans son lit, ne vous précipitez pas à son chevet et attendez de voir s’il se calme tout seul. S’il geint dans son sommeil, vous risquerez de le réveiller en rentrant dans sa chambre. S’il ne se rendort pas tout seul, ne le prenez pas dans vos bras, mais parlez-lui à la place. De façon douce et détendue.
4 — Bébé à quelque chose qui le dérange
C’est souvent la première chose qui nous traverse l’esprit. Mais nous ne savons pas toujours ce que bébé peut avoir. Les troubles du sommeil peuvent se traduire par une gêne. Ne sachant pas parler, votre bébé va l’exprimer avec son corps. À vous d’essayer de comprendre ce qui ne va pas. Cela peut être plusieurs raisons :
– des coliques
– une poussée dentaire
– un reflux gastro-œsophagien…
Quand s’inquiéter ?
Bébé peut être un petit dormeur. Il ne va donc dormir que très peu la nuit et la journée. Il peut aussi avoir du mal s’endormir dans la journée ; il se réveille quelques minutes après s’être assoupi. Par contre, il arrive à faire 2 ou 3 heures de sommeil avec interruptions la nuit. Si le total de ses heures de sommeil avec chaque sieste fait 8 heures ou plus, il s’agit vraiment d’un petit dormeur.
En même temps, il faut observer le comportement et les gestes de bébé. S’il montre un signe de fatigue répétitivement que ce soit des pleurs, de la colère, s’il refuse de manger, ou si son visage est visiblement fatigué, il y a lieu de s’inquiéter. En effet, la fatigue chez le nourrisson est néfaste pour son développement. C’est également un grand ennemi pour le nourrisson en phase d’établir un cycle de sommeil normal.
Que faire quand bébé dort très peu ?
Surtout, n’hésitez pas à consulter ou demandez conseil à votre pédiatre. Il vous donnera la marche à suivre afin que votre enfant se sente mieux et trouve enfin le sommeil. Il peut vous expliquer comment accompagner votre bébé dans son sommeil, ou vous donner des astuces et de l’aide pour permettre votre bébé à bien dormir ?
Souvent trop vite au goût des parents, mais les bébés grandissent et évoluent. Tout comme ses besoins et ses habitudes. Cependant, il est important de conserver certains rituels pour réconforter votre enfant.
Selon votre mode de vie et ce qui convient à votre bébé, vous pouvez réaliser une succession d’étape afin de le préparer à dormir comme :
- lire une histoire
- chanter une berceuse
- donner un bain
- caresser la tête
- donner la tétée
- faire un câlin
Toutes ces petites choses qui vont l’apaiser et le calmer afin de pouvoir dormir en toute sérénité. Pour un bébé, la routine est rassurante. N’ayez pas peur d’être à l’écoute de ses besoins et laissez-vous guider. Lui seul sait ce dont il a besoin.
Quelques exemples de conseils de professionnels :
Consulter un pédiatre pour déceler une éventuelle maladie
Consultez un spécialiste pour vous aider à comprendre les troubles que rencontre votre enfant pour s’endormir. La consultation du pédiatre est primordiale pour la sécurité du petit patient. Avoir du mal à s’endormir et ne dormir que très peu peuvent être le signe d’une maladie sous-jacente. C’est peut-être le signal d’alerte d’une maladie infantile, s’il ne s’agit pas d’un malaise en rapport avec les soucis de santé fréquemment rencontrés par les tout-petits, à savoir : les douleurs liées aux reflux gastro-œsophagien, l’otite, les coliques, les poussées dentaires.
S’il s’agit de l’un de ces soucis sanitaires, le médecin avise et prescrit un traitement adéquat. Dans le cas d’une manifestation de maladie infantile comme la roséole ou la rougeole, une prise en charge rapide s’impose. Le médecin propose le bon traitement et donne les recommandations nécessaires aux parents.
Les soucis pour s’endormir peuvent disparaître dès la guérison de la maladie. C’est la confirmation d’un trouble du sommeil lié à une pathologie. Si le problème persiste, il faut s’orienter vers un médecin spécialiste. Le problème peut avoir des causes psychologiques.
Consulter un expert pour déceler les causes psychologiques du manque de sommeil
Lorsque bébé qui ne fait pas ses nuits correctement, il ne faut pas écarter les éventuelles causes psychologiques du trouble. Consultez un psy ou plutôt un pédopsychologue pour aider votre tout-petit.
La difficulté à s’endormir et le fait de ne dormir que très peu peuvent signaler une angoisse profonde. Cette angoisse peut être liée à l’environnement ou à la relation avec l’un ou les deux parents. Dans les deux cas, il faut déceler la source du problème.
Les cas de dérangements liés à l’environnement incluent souvent : une mauvaise luminosité, un couchage non confortable, la température de la chambre à coucher, une mauvaise disposition des mobiliers. Ces différents facteurs sont à considérer.
Un trouble affectif entraîne également des difficultés à s’endormir et les sommeils de courte durée chez les tout-petits. Le plus souvent, on remarque ce trouble lorsque bébé ne retrouve réconfort que lors des moments d’allaitement.
Il ne faut pas oublier que les tout-petits ressentent les émotions de leurs parents. Les tensions, la tristesse, le chagrin, la peur, et toutes les émotions qui ont un impact négatif sont alors susceptibles d’affecter le tout-petit. Si vous vous trouvez dans ce schéma, remédiez-y avec l’aide d’un psy pour la sécurité émotionnelle de votre enfant.
Les changements à faire pour que bébé s’endorme mieux
Vous souhaitez voir votre bébé s’endormir un peu plus. C’est une bonne idée si vous avez décelé les réels soucis qui l’empêchent d’avoir des heures de sommeil décentes. La première chose à faire est d’améliorer le lieu de vie de l’enfant, ce que vous pouvez facilement réaliser en suivant ces 5 conseils. Ensuite, il faudra surveiller son alimentation. Un changement de comportement venant des parents pour le respect des émotions du tout-petit est également nécessaire. Il faudra aussi effectuer des changements dans les routines de bébé. Voici les points essentiels sur ces changements qu’il faudra effectuer pour améliorer la qualité des dodos de votre tout-petit :
L’environnement
Opérez les changements nécessaires dans la chambre à coucher. Le couchage est le premier élément à vérifier. Le matelas, les linges de lit et l’oreiller doivent respecter les normes de confort nécessaires pour que bébé dorme bien. Changez ces éléments et constatez les résultats à l’essai des nouveaux nécessaires de couchage. Si le dodo est plus long que d’habitude, vous avez réussi votre pari. Il faudra également rectifier la luminosité dans la chambre à coucher. Utilisez une veilleuse qui crée une ambiance tamisée pour que bébé s’endorme mieux et rapidement. Vérifiez aussi la température de la pièce.
L’alimentation
Si bébé est encore dans la phase de l’allaitement exclusif, maman doit faire attention à ce qu’elle mange avant de mettre le petit bout au lit. La maman ne doit pas prendre de nourritures difficiles à digérer au dîner. Il est préférable de prendre un repas allégé pour alléger également le lait.
Quand bébé consomme déjà d’autres denrées, il faut aussi alléger son dîner. Laissez le pédo-nutritionniste vous donner les recommandations nécessaires pour préparer les dîners de votre tout-petit. Il est en effet mieux de faire au cas par cas pour mieux adapter la solution.
Si l’enfant a des problèmes de digestion sous-jacents, la surveillance de son mode alimentaire est à prendre au sérieux. Le plus souvent, les enfants peinent à s’endormir en raison des troubles digestifs. Laissez le docteur donner les recommandations adéquates en ce concernant
Le côté psychologique
Les parents doivent considérer le côté psychologique au moment d’opérer les changements pour que bébé puisse mieux dormir. Il faudra veiller à ne pas avoir de comportements brusques, offensants, et blessants en présence de bébé. On libère les émotions néfastes et on veille à accorder plus d’attention au tout-petit pendant les moments passés en famille. Ces deux derniers points sont très importants pour le bien-être en général de votre enfant. Il est également primordial de démontrer des signes d’affection à l’enfant dans les moments où on le voit pensif.
La routine
Adoptez une routine quotidienne qui facilite le coucher. Il est préférable d’effectuer les activités physiques dans la matinée et de les prolonger jusqu’à 14 heures. Après l’heure du goûter, adoptez des activités plus douces pour préparer bébé à s’endormir. Vous pouvez lui donner son bain, et commencer à le plonger dans une ambiance lumineuse tamisée pour le préparer à s’endormir. Et si vous êtes en vacances, découvrez nos astuces pour gérer son sommeil ici.
Et vous, quelles sont vos astuces pour que votre bébé dorme bien ?
N’hésitez pas à partager votre expérience avec nous en laissant un commentaire. Si vous avez des interrogations après la lecture de cet article, nous restons à votre écoute.
